Cette proposition d’offre de formations courtes qualifiantes s’explique par le fait qu’aujourd’hui, avec la mondialisation et le rythme d’évolution rapide des connaissances et savoirs scientifiques, il y a un fort désir d’apprentissage et de mise à niveau qui ne s’adapte pas toujours à la durée longue des formations classiques
LMD. Cela est encore plus vrai dans le monde professionnel où le temps pour l’apprentissage est limité et le risque d’obsolescence très élevé. Aussi ces formations courte durée entrent-elles dans la politique des Nations Unies d’investir dans le capital humain pour accélérer l’atteinte des objectifs du développement durable.
Les universités anglo-saxonnes ont trouvé un moyen judicieux de placer le service à la communauté, l’une des missions les plus importantes des universités, au cœur de leur stratégie. En effet, dans une contribution devenue célèbre, Heleta (2016) rend attentif au pouvoir des universitaires qui, dit-il, peuvent changer le monde s’ils arrêtaient de se parler entre eux, c’est-à-dire à écrie des articles scientifiques difficiles à comprendre pour les masses et que ne lisent que les universitaires—et très peu d’entre eux même, d’ailleurs. Autrement dit, les grandes réflexions et nombreuses idées susceptibles de changer le monde n’atteignent pas le grand public.